Allez...
Déjà, un retour sur les quelques inédites. Il n'a pas donné le titre des premières, c'est bien dommage.
Inédite 1 : Ça parle des inséparrables et autres rimes en -able. Beau texte, musicalement vu et revu.
Inédite 2 : Beau texte sur les mélancoliques. Musicalement vu et revu également.
Inédite 3 : Chanson sur les "patriotes", enfin un truc différent musicalement, c'est acoustique mais ça envoie, le public adhère ca se sent.
Inédite 4 : Texte très personnel, il se décrit en tant que "chanteur démodé", beaucoup de références à sa carrière, on se marre bien.
Inédite 5 : Texte critique envers la société et le mode de vie de la plupart des gens qui bossent et font des gosses, j'me rappelle que ca fini sur "société non tu m'auras pas"
Inédite 6 : Chanson triste "je pleurerai puis j'en mourrai...", j'étais pas dans le mood.
Inédite 7 : Ça parle de Paris qui n'est plus Paris, j'avais un peu décroché avec la chanson d'avant...
Lui contre moi : J'ai pas tout suivi mais je crois que ca parlait de leur nuit d'amour à lui et
Bisounour
Le petit marin fou : J'ai pas tout suivi mais si j'ai bien compris
lycange, il parlait de sa b*te ?

Fauché : À nouveau texte très personnel, plein de référence à lui même, j'ai bien aimé.
Ressenti perso sur cette setlist...
Les 3 premières chansons font une jolie intro.
Les 3 suivantes, je commence à bien rentrer dans le concert, l'ambiance monte dans la salle.
Les 2 chansons d'après, elles cassent le truc, et pas que pour moi, l'ambiance redescend bien vite.
Il enchaine avec Saint Petersbourg, on l'avait pas vu venir pour ce concert d'inédits, mais ca fait longtemps qu'il l'a pas joué, ca fait plaisir. D'ailleurs dans notre coin on est chaud patate, on commence à se lever pour Olga, mais ca gueule derrière alors on se rassied sagement...
Que tout est noir, bon ok, c'est pas du tout un concert d'inédites, mais pareil il l'a peu joué sur les dernières tournées alors pourquoi pas.
Les amours mortes, c'est presque une inédite non ? Il me semble pas l'avoir déjà entendu en live.
L'humaniste... alors là non... tellement entendue celle là, je crois que je l'ai acheté sur 4 CDs différents. Overdose.
Ensuite on revient sur 3 inédites, c'est bien mieux ! Fauché avant l'entracte, on se laisse sur une bonne note.
On ne le sait pas encore mais on ne reviendra jamais aussi haut.
Il déroule les titres faciles, déjà joués 80 fois sur scène.
Franky arrive à la guitare, Goeff à la batterie. Tout le monde debout pour un petit set bien rythmé.
Petite pause, et retour en solo pour Fin des mondes. Frustration ultime pour ce titre sans Goeff... Il manque définitivement quelque chose.
Les titres s'enchainent et il devient clair que les inédites c'est fini et ca ne reviendra pas.
J'veux qu'on baise sur ma tombe sans l'accordeon... là aussi, ca manque d'un truc.
Pour ma part, je suis plus dans le truc, ca traine en longueur et j'en arrive à avoir hate que ca finisse.
Il avait annoncé un concert unique, l'enregistrement d'un double album d'inédites... Ils vont être bien maigres ces deux CDs...
C'était prévisible : comme toujours, entre l'annonce et la production, il y a un gap énorme.
On est loin de l'événement exceptionnel, ca a vite viré en concert best-of comme il le fait depuis 10 ans.
J'imaginais bien qu'il allait pas tenir 4h d'inédites, j'avais envisagé l'idée d'une première partie avec les inédites, puis une seconde en mode boeuf improvisé.
Au final on était un peu dans l'impro tout du long mais l'impro confortable, où on ne sort surtout pas des sentiers battus. Rapidement, il ne savait plus combien il avait joué de chansons. Il faisait des signes pour sauter des chansons sur son prompteur et il réclamait des chansons non prévues. Sur le principe, j'aime beaucoup ça chez Damien les concerts où il ne fait pas du tout ce qui était prévu, mais pas si c'est pour revenir à la setlist habituelle. Je dois avouer que pour ce concert là, j'espérais que l'aspect solo permette de sortir plus de vieilles chansons pas entendues depuis longtemps, ou plus de chansons vierges de toute scène. À croire que son répertoire ne se compose que d'une 30aine de titres...
Côté ambiance, le public m'a un peu saoulé sur la première partie : tout le monde se lève entre les chansons pour applaudir, mais si tu oses te mettre debout pendant une chanson ça rale...
Sur la seconde partie du concert en revanche, ca a été debout tout du long. Les quelques pogos dans les couloirs c'était vite le bordel avec les sièges qui empêchent les mouvement. De toute évidence, si j'étais pas dans le concert, les autres eux y étaient bien
Difficile de remplir la scène d'un Zenith quand on peut pas marcher. J'ai bien aimé ce grand canapé au centre, avec la batterie de Geoff à gauche et les guitares de Franky à droite. On voit pas souvent le batteur aussi bien. En revanche, son écran TV qui sert de prompteur, ca pue du cul, ça le cache beaucoup trop quand il est assis...
Damien en lui même, ca piquait de le voir dans cet état. Arrivée en boitant (accident oblige), le poil long en bataille, avec un sacré ventre... En soit le physique on s'en fout, mais j'ai beaucoup de mal à reconnaitre le Damien qu'on a connu. De pas voir son visage. Et puis la gestuelle manque aussi, son air fier quand il arrive sur scène, ses danses.
De ce qu'il a raconté, il essaye de se reprendre en main. Aucune cigarette c'est pas rien. En revanche un peu dommage s'il n'avait pas bu depuis 3 mois de reprendre hier soir... mais il semblait penser que ca valait le coup. Du coup, les discours qui dégoulinaient d'amour, ca sentait beaucoup l'ivresse.
La scène lui a définitivement manqué, il a répété je ne sais combien de fois que c'était trop long 3 ans sans nous voir (ON Y EST POUR RIEN BORDEL ! FAIS PLUS DE CONCERTS !!), et ça se voyait qu'il faisait durer le concert... Il avait annoncé Tu y crois, avant finalement de basculer vers Marguerite et de rajouter encore d'autres titres...
Sinon, pas mal de blabla sur Spotify que c'est pas bien, et sur Manu qu'on encule.
Je sais pas si c'est la période de fête qui fait ça, le fait que ce soit le premier concert post-covid, ou simplement nos grands age mais nous aussi on a pris cher... Aucun meeting ni avant ni après. Ça parle biberon dans la file d'attente et pendant l'entracte.
On tentera de faire mieux en juillet à Nîmes (et puis maintenant on le sait d'avance : il faut s'attendre au concert habituel avec tout le groupe...)
Pour finir sur une note poétique, mon extrait préféré des inédites :
"Y'en a pas un qui me touche aux boules
J'ai toujours la queue qui fait mouche"