Ni dieu ni maître, les paroles
Modérateur : maître charpentier
Ni dieu ni maître, les paroles
Hop, je profite du fait que Damien a chanté Libre lors du concert de Brest pour tenter une retranscription des paroles :
Poing levé toujours
Face au capital fasciste
Aux miradors sociaux
Qui cherchent un humaniste
Si j'ai que mes chansons
Pour mon peuple qui lutte
Si nous sommes frères ici
Et puis triste pognon
De ce pays faux cul
De ce peuple de con
Si nous n'avons pour nous
Que de prendre les armes
Si la meute est toujours
Abreuvée de purin
Les sources de venins
Qui aiment bien téter le sein
Les peuples d'animaux
Qui marchent sur des fleurs
Les troupeaux de bestiaux
Les troupeaux de sans coeur
Au culte des instas
De nos inexistances
Dis pourquoi je ne vois
Que des vies de l'absence
Pourquoi ca sent la mort
De la grande enculade
Pourquoi ca sent le souffre
Qui monte aux barricades
Libre
Moi je resterai libre
Libre
Moi je resterai libre
Nous postons nos vies
Sur les tristes photos
Qu'ils aillent faire du blé
Sur le dos des ghettos
De ces tristes ignorances
Apanage de l'homme
Si l'on se fait violer
Sur, autant qu'on respire
Puis s'ils se font sauter
Juste pour en finir
Si c'est du moyen âge
Au fond des téléphones
Si les champs de coton
Dans les chants du béton
Des colonisations
Sont toujours le fanion
Si les pouvoirs n'entendent
Ici que la violence
Et soit dit entre nous
... les campagnes
Je suis taulard à la ville
Taulard à la campagne
Je suis taulard dedans
Je suis taulard dehors
Je serai révolé
Et juste après ma mort
Libre
Moi je resterai libre
Libre
Moi je resterai libre
Tu sais pour ceux d'en haut
Pour ceux des capitales
Les télés les journaux
Les apôtres du mal
Sur qu'on est tous pareil
Que des chiens dans la cage
Et quelque soit leurs yeux
Qui font courber l'échine
Quelque soit pour nos yeux
Les marées de saline
Quelque soit ces pouvoirs
Qui vont monter la rage
Nos poings s'éleveront
Même si le dos s'incline
Si contre l'océan
Il faut construire des digues
Tout seul contre le vent
Des ouragants du vide
Jusqu'en dessous la terre
Par delà les étoiles
Dans le fond du cimetière
Moi j'aurais mis les voiles
Tu seras liberté
Oui, mon unique guide
Libre
Moi je resterai libre
Libre
Moi je resterai libre
Poing levé toujours
Face au capital fasciste
Aux miradors sociaux
Qui cherchent un humaniste
Si j'ai que mes chansons
Pour mon peuple qui lutte
Si nous sommes frères ici
Et puis triste pognon
De ce pays faux cul
De ce peuple de con
Si nous n'avons pour nous
Que de prendre les armes
Si la meute est toujours
Abreuvée de purin
Les sources de venins
Qui aiment bien téter le sein
Les peuples d'animaux
Qui marchent sur des fleurs
Les troupeaux de bestiaux
Les troupeaux de sans coeur
Au culte des instas
De nos inexistances
Dis pourquoi je ne vois
Que des vies de l'absence
Pourquoi ca sent la mort
De la grande enculade
Pourquoi ca sent le souffre
Qui monte aux barricades
Libre
Moi je resterai libre
Libre
Moi je resterai libre
Nous postons nos vies
Sur les tristes photos
Qu'ils aillent faire du blé
Sur le dos des ghettos
De ces tristes ignorances
Apanage de l'homme
Si l'on se fait violer
Sur, autant qu'on respire
Puis s'ils se font sauter
Juste pour en finir
Si c'est du moyen âge
Au fond des téléphones
Si les champs de coton
Dans les chants du béton
Des colonisations
Sont toujours le fanion
Si les pouvoirs n'entendent
Ici que la violence
Et soit dit entre nous
... les campagnes
Je suis taulard à la ville
Taulard à la campagne
Je suis taulard dedans
Je suis taulard dehors
Je serai révolé
Et juste après ma mort
Libre
Moi je resterai libre
Libre
Moi je resterai libre
Tu sais pour ceux d'en haut
Pour ceux des capitales
Les télés les journaux
Les apôtres du mal
Sur qu'on est tous pareil
Que des chiens dans la cage
Et quelque soit leurs yeux
Qui font courber l'échine
Quelque soit pour nos yeux
Les marées de saline
Quelque soit ces pouvoirs
Qui vont monter la rage
Nos poings s'éleveront
Même si le dos s'incline
Si contre l'océan
Il faut construire des digues
Tout seul contre le vent
Des ouragants du vide
Jusqu'en dessous la terre
Par delà les étoiles
Dans le fond du cimetière
Moi j'aurais mis les voiles
Tu seras liberté
Oui, mon unique guide
Libre
Moi je resterai libre
Libre
Moi je resterai libre
--
Moi je crache mon venin à la face du destin !
Moi je crache mon venin à la face du destin !
Re: Ni dieu ni maître, les paroles
Petrushka
Perdu dans les bars russes à pleurer la Maria
Les yeux noyés des crues, des larmes de vodka
Quand soudain je l’ai vue comme un air d’opéra
Quand je t’ai aperçue, t’étais là, Petrushka
Elle avait les yeux clairs de ces pays, là-bas
Qui font fondre les neiges des terres de la toundra
Elle avait le regard des Sibérie, je crois
À faire du Nijinski, oui, d’une planche en bois
À danser dans la nuit des yeux de Petrushka
Oui, ressers-moi l'ami... pour que mes yeux se noient
Ressers-moi l’eau-de-vie des yeux Bratislava
Les yeux de ces pays où quand l’hiver est froid
À la lie, dans les lits, oui l’amour, ça se boit
Comme un soleil de nuit, comme un soleil de toi
Dans le ciel infini de tes yeux morts de froid
Perdu dans les bars russes, je revois Petrushka
J’ai le cœur au goulag, pour Raspoutine parfois
Quand elle danse avec d’autres, oui, tu sais, Petrushka
Puis quand moi j’en oublie mon communisme à moi
Quand j’suis là comme un con perdu dans la vodka
Que j’en deviens Noureïev ou bien Plissetskaïa
Quand je suis Diaghilev pour lui payer, je crois
Un peu tout ce qu’elle voudra, oui, crois-moi qu’elle l’aura
Mais elle, elle veut rien d’autre qu’un peu d’amour, tu vois <3
Perdu dans les bars russes, ma poupée russe à moi
Tu sais, les autres, ils disent qu’elle est trop belle pour moi
Elle, elle dit qu’elle s’en fout des autres, Petrushka
Qu’les autres, ils sont jaloux, et qu’elle, elle est qu’à moi
Mais moi, j’sais qu’elle me ment, qu’elle dit juste ça comme ça
Pour qu’moi, j’ai pas trop mal quand elle va, Petrushka
Dans les nuits, dans les lits de tant d’autres que moi
Il faut bien se chauffer quand le cœur a trop froid
Sortie du cirque Gruss, ma poupée russe à moi
Quand elle couchera ailleurs, oui, peu m’importera
Qu’on monte, qu’on démonte, ma porcelaine en bois
Tu sais, moi, j’ai pas honte de son libre, tu vois
Petrushka, c’est un peu mon communisme à moi
Elle, elle prend tout c’qu’elle veut sans demander, je crois
Les garçons, puis les filles, tout ce qui passe par là
Elle est pas difficile, ouais, tu sais, Petrushka
De tous les cœurs du monde, elle en fait des polkas
Puis quand la neige tombe sur ma Joconde à moi
Moi, j’en suis Nijinski ; moi, j’en suis fou, tu vois
Dans les rues de Paris à faire des opéras
Quand elle me gueule dessus, putain, comme un putois
Puis quand elle a trop bu, puis qu’elle tient plus, tu vois
Debout comme une statue qui a les yeux qui se noient
Que soudain, c’est la Baltique, c’est ma mer Noire à moi
J’te prendrai dans mes bras dans tous les bars de joie
Pour y faire des soleils, pour danser la polka
Pour y boire, pour y boire, y boire comme des soldats
Pour y boire l’infini avec toi, Petrushka
Si toi t’es Venise, que t’as les yeux qui se noient
Puis qui font des Tamise aux terres de la toundra
Si ça devient Stravinsky, mon Essénine à moi
Quand, dans les yeux, la pluie rend triste la vodka
Mmmh… Mmmh… Mmmh…
Mmmh… Mmmh… Mmmh…
Mmmh… Mmmh… Mmmh…
j'ai un doute sur les mots en gras vers le début "à la lie"????
et puis je voudrais bien qu'on m'explique le truc de la porcelaine en bois qu'on monte et qu'on démonte parce que j'ai un peu de mal. Il est où Viper82?
s'il y a un endroit plus approprié pour les interprétations ou explications de chansons merci de déplacer où de me montrer le chemin.
Perdu dans les bars russes à pleurer la Maria
Les yeux noyés des crues, des larmes de vodka
Quand soudain je l’ai vue comme un air d’opéra
Quand je t’ai aperçue, t’étais là, Petrushka
Elle avait les yeux clairs de ces pays, là-bas
Qui font fondre les neiges des terres de la toundra
Elle avait le regard des Sibérie, je crois
À faire du Nijinski, oui, d’une planche en bois
À danser dans la nuit des yeux de Petrushka
Oui, ressers-moi l'ami... pour que mes yeux se noient
Ressers-moi l’eau-de-vie des yeux Bratislava
Les yeux de ces pays où quand l’hiver est froid
À la lie, dans les lits, oui l’amour, ça se boit
Comme un soleil de nuit, comme un soleil de toi
Dans le ciel infini de tes yeux morts de froid
Perdu dans les bars russes, je revois Petrushka
J’ai le cœur au goulag, pour Raspoutine parfois
Quand elle danse avec d’autres, oui, tu sais, Petrushka
Puis quand moi j’en oublie mon communisme à moi
Quand j’suis là comme un con perdu dans la vodka
Que j’en deviens Noureïev ou bien Plissetskaïa
Quand je suis Diaghilev pour lui payer, je crois
Un peu tout ce qu’elle voudra, oui, crois-moi qu’elle l’aura
Mais elle, elle veut rien d’autre qu’un peu d’amour, tu vois <3
Perdu dans les bars russes, ma poupée russe à moi
Tu sais, les autres, ils disent qu’elle est trop belle pour moi
Elle, elle dit qu’elle s’en fout des autres, Petrushka
Qu’les autres, ils sont jaloux, et qu’elle, elle est qu’à moi
Mais moi, j’sais qu’elle me ment, qu’elle dit juste ça comme ça
Pour qu’moi, j’ai pas trop mal quand elle va, Petrushka
Dans les nuits, dans les lits de tant d’autres que moi
Il faut bien se chauffer quand le cœur a trop froid
Sortie du cirque Gruss, ma poupée russe à moi
Quand elle couchera ailleurs, oui, peu m’importera
Qu’on monte, qu’on démonte, ma porcelaine en bois
Tu sais, moi, j’ai pas honte de son libre, tu vois
Petrushka, c’est un peu mon communisme à moi
Elle, elle prend tout c’qu’elle veut sans demander, je crois
Les garçons, puis les filles, tout ce qui passe par là
Elle est pas difficile, ouais, tu sais, Petrushka
De tous les cœurs du monde, elle en fait des polkas
Puis quand la neige tombe sur ma Joconde à moi
Moi, j’en suis Nijinski ; moi, j’en suis fou, tu vois
Dans les rues de Paris à faire des opéras
Quand elle me gueule dessus, putain, comme un putois
Puis quand elle a trop bu, puis qu’elle tient plus, tu vois
Debout comme une statue qui a les yeux qui se noient
Que soudain, c’est la Baltique, c’est ma mer Noire à moi
J’te prendrai dans mes bras dans tous les bars de joie
Pour y faire des soleils, pour danser la polka
Pour y boire, pour y boire, y boire comme des soldats
Pour y boire l’infini avec toi, Petrushka
Si toi t’es Venise, que t’as les yeux qui se noient
Puis qui font des Tamise aux terres de la toundra
Si ça devient Stravinsky, mon Essénine à moi
Quand, dans les yeux, la pluie rend triste la vodka
Mmmh… Mmmh… Mmmh…
Mmmh… Mmmh… Mmmh…
Mmmh… Mmmh… Mmmh…
j'ai un doute sur les mots en gras vers le début "à la lie"????
et puis je voudrais bien qu'on m'explique le truc de la porcelaine en bois qu'on monte et qu'on démonte parce que j'ai un peu de mal. Il est où Viper82?
s'il y a un endroit plus approprié pour les interprétations ou explications de chansons merci de déplacer où de me montrer le chemin.
Re: Ni dieu ni maître, les paroles
il est pas loin , il n a juste pas le même pseudoEléa a écrit : ↑25 nov. 2019 19:05
j'ai un doute sur les mots en gras vers le début "à la lie"????
et puis je voudrais bien qu'on m'explique le truc de la porcelaine en bois qu'on monte et qu'on démonte parce que j'ai un peu de mal. Il est où Viper82?
s'il y a un endroit plus approprié pour les interprétations ou explications de chansons merci de déplacer où de me montrer le chemin.
Luc on t appelle je crois
Re: Ni dieu ni maître, les paroles
merci pour les infos X (pardon mais ici je ne sais pas mettre ton pseudo en couleur)
ceci dit PORCELAINE en bois, pas super clair quand même hein, car la porcelaine c'est une matière et le bois aussi.
ceci dit PORCELAINE en bois, pas super clair quand même hein, car la porcelaine c'est une matière et le bois aussi.
Re: Ni dieu ni maître, les paroles
j'ai fouillé un petit peu sur le net.
alors Petrushka en fait c'est le nom du personnage masculin dansé entre autre par Nijinsky et qui tombe amoureux de la ballerine.
les trois personnages Le maure, la ballerine et Petrushka sont des marionnettes qui vont prendre vie au son de la flute.
donc porcelaine en bois qu'on monte et qu'on démonte ce serait plutôt en référence aux marionettes à fil (celles du ballet)
alors merci Monsieur Saez pour mon éducation, c'est chiant d'être curieuse parfois mais votre Petrushka il semblerait qu'elle soit gender fluid (interdiction absolue de me reprendre sur le sujet du genre, merci) et on croyait tous que vous étiez tombé amoureux d'une fille.
mais putain qu'elle est belle cette chanson.
edit: j'avais lu en diagonale le post de X
alors Petrushka en fait c'est le nom du personnage masculin dansé entre autre par Nijinsky et qui tombe amoureux de la ballerine.
les trois personnages Le maure, la ballerine et Petrushka sont des marionnettes qui vont prendre vie au son de la flute.
donc porcelaine en bois qu'on monte et qu'on démonte ce serait plutôt en référence aux marionettes à fil (celles du ballet)
alors merci Monsieur Saez pour mon éducation, c'est chiant d'être curieuse parfois mais votre Petrushka il semblerait qu'elle soit gender fluid (interdiction absolue de me reprendre sur le sujet du genre, merci) et on croyait tous que vous étiez tombé amoureux d'une fille.
mais putain qu'elle est belle cette chanson.
edit: j'avais lu en diagonale le post de X
Re: Ni dieu ni maître, les paroles
Ma magnifique
Elle est embuée dans le bain
Elle est l’essence des parfums
Elle est la rosée du matin
Ma magnifique
Voir quand elle donne le sein
Que je redeviens comme un bambin
Et qu’elle qui fait que j’ai peur de rien
Ma magnifique
Elle est la beauté des Vinci
Des Rembrandt, des Botticelli,
C’est pas Picasso, pas Dali
Ma magnifique
De sous les draps quand elle me dit
Le chuchotement d’une eau de pluie
Qui coule dans ses yeux poésie
Des magnifiques
Elle a les yeux d’une hirondelle
A faire rougir les Gabriel
Mon ange à moi, ma tourterelle
Ma magnifique
Le soleil peut se recoucher
Puis toi tu peux te rhabiller
Puisque rien peut égaler
Ma magnifique
Elle est pourquoi j’ai pas flingué
Ma tête, il y a longtemps tu sais
Pourquoi moi, je l’ai statufiée
Ma magnifique
Tableau d’un instant quand les crues
Viennent inonder son cœur perdu
C’est la vérité dévêtue
Ma magnifique
Elle est comme un fruit défendu
Quand soudain elle se défend plus
Elle est l’automne quand il a plu
Ma magnifique
Elle de toutes les saisons
Elle a le corps de l’horizon
Qu’on veut juste remplir son bidon
D’un magnifique
C’est comme un big bang dans mon cœur
Un moine qui marie la bonne-sœur
C’est comme un Pierrot à Honfleur
La magnifique
Je crois qu’elle est le saint des saints
De toutes les saintes femmes, les putains
Elle est la vieillesse d’un bon vin
Ma magnifique
Elle dit des bêtises grosses comme elle
Puis elle rougit comme une chandelle
Qu’avec elle le superficiel
Est magnifique
Elle de mes yeux la prunelle
A la prune ou la mirabelle
Elle est le meilleur fruit du ciel
La magnifique
Qu’elle soit nature ou bien Rimmel
Qui coule à faire pleurer le ciel
Des ses yeux oui de tourterelle
La magnifique
Elle s’envole un peu trop parfois
Dans les cieux ou bien dans les draps
Des rivières pour noyer je crois
Des atlantiques
Puis elle revient sourire en coin
Se faire pardonner le chagrin
Que nous deux on s’est fait pour rien
Tout ce tragique
De mes sanglots elle fait le vin
Comme une ivresse vous prend la main
Pour de la nuit jusqu’au matin
Faire des bibliques
A en devenir religieux
A genoux à prier ses yeux
A vous faire croire, oui au bon dieu
La magnifique
Elle a les yeux qui font croyant
Les siècles de ces tristes gens
Qui n’ont pour vie que le néant
La magnifique
De la laideur elle vous en fait
De pauvres cœurs à pleurer
De nos tristes humanités
Nos pathétiques
Elle aime souvent se faire la belle
Elle est colombe à tire-d’aile
Tu sais qu’importe sous quel ciel
Ma magnifique
Elle a la beauté des dentelles
Elle a la couture éternelle
Elle a le regard d’un soleil
La magnifique
Comme un instant fait l’éternel
Elle est pourquoi la Terre est belle
Elle a dans le regard le ciel
Des romantiques
De cela qui n’ont besoin qu’eux
Oui de se noyer dans les yeux
De l’autre oui pour croire en dieu
Pour y voir des magnifiques
Et moi quand j’arrive au matin
Que je la vois dans son train-train
C’est tous les jours que je prendrais le train
Pour l’Amérique
Là dans le ventre du destin
A mettre des coups de pied, des coups de poing
A se battre comme un galérien
Dans l’Atlantique
Un bout d’amour, un bout de rien
Pour combattre les lendemains
Qui font que la vie dans les matins
C’est pas magnifique
Un jour je lui ferai un gamin
Un p’tit amour, un p’tit Damien
Pour un infini dans l’écrin
De ma magnifique
Pour voyager toujours plus loin
Pour faire des rires de nos chagrins
Pour faire d’un bourgeon un jardin
Un magnifique
Puis qu’il sera beau notre chérubin
Puis qu’il sera beau le petit bambin
Qu’on aura même plus besoin de rien
Ma magnifique
Quand je vois son ventre comme un dessin
A faire pâlir tous les Rodin
J’arrive même à me dire que l’humain
C’est magnifique
Elle est embuée dans le bain
Elle est l’essence des parfums
Elle est la rosée du matin
Ma magnifique
Voir quand elle donne le sein
Que je redeviens comme un bambin
Et qu’elle qui fait que j’ai peur de rien
Ma magnifique
Elle est la beauté des Vinci
Des Rembrandt, des Botticelli,
C’est pas Picasso, pas Dali
Ma magnifique
De sous les draps quand elle me dit
Le chuchotement d’une eau de pluie
Qui coule dans ses yeux poésie
Des magnifiques
Elle a les yeux d’une hirondelle
A faire rougir les Gabriel
Mon ange à moi, ma tourterelle
Ma magnifique
Le soleil peut se recoucher
Puis toi tu peux te rhabiller
Puisque rien peut égaler
Ma magnifique
Elle est pourquoi j’ai pas flingué
Ma tête, il y a longtemps tu sais
Pourquoi moi, je l’ai statufiée
Ma magnifique
Tableau d’un instant quand les crues
Viennent inonder son cœur perdu
C’est la vérité dévêtue
Ma magnifique
Elle est comme un fruit défendu
Quand soudain elle se défend plus
Elle est l’automne quand il a plu
Ma magnifique
Elle de toutes les saisons
Elle a le corps de l’horizon
Qu’on veut juste remplir son bidon
D’un magnifique
C’est comme un big bang dans mon cœur
Un moine qui marie la bonne-sœur
C’est comme un Pierrot à Honfleur
La magnifique
Je crois qu’elle est le saint des saints
De toutes les saintes femmes, les putains
Elle est la vieillesse d’un bon vin
Ma magnifique
Elle dit des bêtises grosses comme elle
Puis elle rougit comme une chandelle
Qu’avec elle le superficiel
Est magnifique
Elle de mes yeux la prunelle
A la prune ou la mirabelle
Elle est le meilleur fruit du ciel
La magnifique
Qu’elle soit nature ou bien Rimmel
Qui coule à faire pleurer le ciel
Des ses yeux oui de tourterelle
La magnifique
Elle s’envole un peu trop parfois
Dans les cieux ou bien dans les draps
Des rivières pour noyer je crois
Des atlantiques
Puis elle revient sourire en coin
Se faire pardonner le chagrin
Que nous deux on s’est fait pour rien
Tout ce tragique
De mes sanglots elle fait le vin
Comme une ivresse vous prend la main
Pour de la nuit jusqu’au matin
Faire des bibliques
A en devenir religieux
A genoux à prier ses yeux
A vous faire croire, oui au bon dieu
La magnifique
Elle a les yeux qui font croyant
Les siècles de ces tristes gens
Qui n’ont pour vie que le néant
La magnifique
De la laideur elle vous en fait
De pauvres cœurs à pleurer
De nos tristes humanités
Nos pathétiques
Elle aime souvent se faire la belle
Elle est colombe à tire-d’aile
Tu sais qu’importe sous quel ciel
Ma magnifique
Elle a la beauté des dentelles
Elle a la couture éternelle
Elle a le regard d’un soleil
La magnifique
Comme un instant fait l’éternel
Elle est pourquoi la Terre est belle
Elle a dans le regard le ciel
Des romantiques
De cela qui n’ont besoin qu’eux
Oui de se noyer dans les yeux
De l’autre oui pour croire en dieu
Pour y voir des magnifiques
Et moi quand j’arrive au matin
Que je la vois dans son train-train
C’est tous les jours que je prendrais le train
Pour l’Amérique
Là dans le ventre du destin
A mettre des coups de pied, des coups de poing
A se battre comme un galérien
Dans l’Atlantique
Un bout d’amour, un bout de rien
Pour combattre les lendemains
Qui font que la vie dans les matins
C’est pas magnifique
Un jour je lui ferai un gamin
Un p’tit amour, un p’tit Damien
Pour un infini dans l’écrin
De ma magnifique
Pour voyager toujours plus loin
Pour faire des rires de nos chagrins
Pour faire d’un bourgeon un jardin
Un magnifique
Puis qu’il sera beau notre chérubin
Puis qu’il sera beau le petit bambin
Qu’on aura même plus besoin de rien
Ma magnifique
Quand je vois son ventre comme un dessin
A faire pâlir tous les Rodin
J’arrive même à me dire que l’humain
C’est magnifique
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On ne nait pas femme mais on en meurt.
On ne nait pas femme mais on en meurt.
Re: Ni dieu ni maître, les paroles
À tes côtés
Si c’est écrit des amours quel que soit le feu
S’il y en a toujours un des deux
Sur les braises qui peut plus souffler
Si tout finit au cimetière
Quand les yeux virent au bord de mer
Tous les amours finissent un jour par échouer
Si on finit tous comme des cons
Sans horizon, dans du béton
Ou sur la gueule, si on finit par se cogner
Si toutes les chaires
Un jour reviennent à la poussière
Ou si tout revient à la terre
Elle n’est que là l’éternité
Tu sais je crois tous les intimes
Finirent aux sanglots au bout du fil
Un jour ou l’autre sûr qu’on sera des étrangers
A s’envoyer par satellite
Histoire de se dire qu’on est quitte
Des mots d’adieu oui par texto comme des paumés
Quels que soient les pays qu’on se s’ra inventés
Ou les enfants qu’on aura faits
Oui l’amour vire à l’amitié
Tu sais sans toi je pourrai pas
Ici-bas ou dans l’au-delà
Tu sais je crois que mes soleils ne peuvent briller
Qu’à tes côtés
Je resterai
Je te promets même si c’est dur
À pardonner l’impardonnable que tu m’as fait
Putain je te jure j’te pardonnerai
Je ne serai pas comme ces connards
Qui pour besoin que te posséder
Comme tous ces cons qui ne supportent pas la liberté
Puis j’tiendrai bon
Même si toi tu me fais ramer
Comme un galérien moi j’irai
Au bout du monde pour te chercher
Si la vie te prenait à moi
Oui même si j’avais plus le choix
Que t’oublier
Tu sais que moi je combattrai
Loin des yeux oui mais près du cœur
Comme un paysan au labeur
Tu sais nos terres toujours moi je cultiverai
Quelles que soient nos amours qui meurent
Insurmontables tes douleurs
Tu me connais moi j’ai le cœur d’un ouvrier
J’finirai pas par bégayer
Oui nos amours chez les huissiers
Comme ceux qui n’ont que leur malheur à dégueuler
Puis même si j’vais voir les putains
Quand j’suis bourré, quand j’suis torché
Que je fais que leur dire putain que je t’aime à en crever
À tes côtés
Même si tu veux plus me garder
À tes côtés
Je resterai
Si l’amour fait quitter la terre
S’il fait surtout saigner l’artère
Face à l’abime quand y’a qu’un pas faut s’y jeter
Quand tu voudras marier ta chaire
A d’autres vents, d’autres hémisphères
D’autres que moi pour faire oui les guerres des tranchées
Quand t’auras le cœur arraché
Quand nos amours auront cassé
Quand t’aura plus envie de tout tabasser
Puisque je crois tous les fertiles
Un jour ou l’autre, virent à l’aride
C’est la nature que si autour vire au fumier
Quand tu seras perdue en mer
Que tu chercheras la lumière
Dans la tempête pour aller voir l’autre côté
Quand cette étoile aura cramé
Qu’il ne restera pour briller
Dans nos ciels noirs de nos amours, faut pas lâcher
Quand déborderont les rivières
Sous tous les phares de tes paupières
Au fond des mers
Quand le cargo aura coulé
Oui quand se noieront nos paupières
Qu’au confluent des mortuaires
Tu sais la vie nous mènera à tout jamais
À tes côtés
À en crever
À tes côtés
Je resterai
À tout jamais
Si c’est écrit des amours quel que soit le feu
S’il y en a toujours un des deux
Sur les braises qui peut plus souffler
Si tout finit au cimetière
Quand les yeux virent au bord de mer
Tous les amours finissent un jour par échouer
Si on finit tous comme des cons
Sans horizon, dans du béton
Ou sur la gueule, si on finit par se cogner
Si toutes les chaires
Un jour reviennent à la poussière
Ou si tout revient à la terre
Elle n’est que là l’éternité
Tu sais je crois tous les intimes
Finirent aux sanglots au bout du fil
Un jour ou l’autre sûr qu’on sera des étrangers
A s’envoyer par satellite
Histoire de se dire qu’on est quitte
Des mots d’adieu oui par texto comme des paumés
Quels que soient les pays qu’on se s’ra inventés
Ou les enfants qu’on aura faits
Oui l’amour vire à l’amitié
Tu sais sans toi je pourrai pas
Ici-bas ou dans l’au-delà
Tu sais je crois que mes soleils ne peuvent briller
Qu’à tes côtés
Je resterai
Je te promets même si c’est dur
À pardonner l’impardonnable que tu m’as fait
Putain je te jure j’te pardonnerai
Je ne serai pas comme ces connards
Qui pour besoin que te posséder
Comme tous ces cons qui ne supportent pas la liberté
Puis j’tiendrai bon
Même si toi tu me fais ramer
Comme un galérien moi j’irai
Au bout du monde pour te chercher
Si la vie te prenait à moi
Oui même si j’avais plus le choix
Que t’oublier
Tu sais que moi je combattrai
Loin des yeux oui mais près du cœur
Comme un paysan au labeur
Tu sais nos terres toujours moi je cultiverai
Quelles que soient nos amours qui meurent
Insurmontables tes douleurs
Tu me connais moi j’ai le cœur d’un ouvrier
J’finirai pas par bégayer
Oui nos amours chez les huissiers
Comme ceux qui n’ont que leur malheur à dégueuler
Puis même si j’vais voir les putains
Quand j’suis bourré, quand j’suis torché
Que je fais que leur dire putain que je t’aime à en crever
À tes côtés
Même si tu veux plus me garder
À tes côtés
Je resterai
Si l’amour fait quitter la terre
S’il fait surtout saigner l’artère
Face à l’abime quand y’a qu’un pas faut s’y jeter
Quand tu voudras marier ta chaire
A d’autres vents, d’autres hémisphères
D’autres que moi pour faire oui les guerres des tranchées
Quand t’auras le cœur arraché
Quand nos amours auront cassé
Quand t’aura plus envie de tout tabasser
Puisque je crois tous les fertiles
Un jour ou l’autre, virent à l’aride
C’est la nature que si autour vire au fumier
Quand tu seras perdue en mer
Que tu chercheras la lumière
Dans la tempête pour aller voir l’autre côté
Quand cette étoile aura cramé
Qu’il ne restera pour briller
Dans nos ciels noirs de nos amours, faut pas lâcher
Quand déborderont les rivières
Sous tous les phares de tes paupières
Au fond des mers
Quand le cargo aura coulé
Oui quand se noieront nos paupières
Qu’au confluent des mortuaires
Tu sais la vie nous mènera à tout jamais
À tes côtés
À en crever
À tes côtés
Je resterai
À tout jamais
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On ne nait pas femme mais on en meurt.
On ne nait pas femme mais on en meurt.
Re: Ni dieu ni maître, les paroles
Cretch vient de mettre à jour le livret de paroles
https://cretch.net/livret-de-paroles-de ... -a-jour-8/
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Tard dans le noir ou presque noir, le noir estima qu'il était tard et cessa de jouer
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