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par Angellore » 14 févr. 2022 23:13
Perso je citerais 3 artistes.
Le 1er, c’est Cabrel, on peut littéralement dire que j’ai grandi avec lui. J’ai 40 ans, je suis de 1981, j’ai une enfance pas forcément facile et Cabrel m’a accompagnée durant cette enfance, avec le best of 1977-1987, j’écoutais la cassette en boucle quand mon père était censé me garder le week end mais qu’en fait c’est mes grands-parents qui s’occupaient de moi. Petite Marie, Je l’aime à mourir, C’était l’hiver, L’encre de tes yeux ect, ces chansons resteront à jamais gravées ds mon cœur. Elles faisaient écho en moi. Puis il y a eu Sarbacane en 89, et Samedi soir sur la terre... j’ai toujours suivi la carrière de cet immense auteur-compositeur-interprète mais au fil des années, je n’ai gardé que les anciennes chansons et seulement quelques-unes de ses nouveaux albums. Pour moi, Cabrel c’est l’insouciance de l’enfance, et sa pureté.
Le 2nd, ou plutôt la 2nde, c’est Lynda Lemay. Depuis 1999 (comme Saez et Raphaël), elle est entrée ds ma vie de mélomane. Il y a deux aspects ds sa musique : l’humour et la tristesse. Elle a une force ds l’écriture qui m’épate souvent. Puis elle a écrit la chanson de ma vie, qui résume tout : « Décevoir ». C’est fou comme on peut se reconnaître ds une chanson, se dire que ce personnage c’est toi. Elle est comme Cabrel et Damien, elle écrit, compose et interprète, c’est quelque chose d’important pour moi. Je suis sa carrière depuis maintenant 23 ans et si ds ses albums je retire souvent bcp de chansons, bcp de ses chansons me bouleversent aussi. C’en est juste indescriptible, comme ses mots et sa voix peuvent me faire pleurer.
Et puis il y a Damien Saez, l’Artiste avec un A majuscule pour moi. C’est marrant Blat parce qu’on n’a pas du tout le même parcours avec lui même s’il a commencé de la même manière. 1999. Jeune et con sur Ouï FM puis la sortie de l’album Jours étranges. C’est rock, j’ai 18 ans, je suis en phase, je me prends juste une claque monumentale avec Sauver cette étoile, Montée là-haut ou encore Petit Prince. Dès lors, Saez va devenir ma référence, l’Artiste que je suivrai à la vie à la mort, et non Damien, ds S’ils ont eu raison de nous tu te trompes, aucun Artiste ne peux te remplacer, parce qu’aucun ne dit mieux que toi la liberté, l’amour, le désespoir mais aussi l’espoir, la colère, l’absence, le vide ect. J’écoutais VLP en 2008 en pleine dépression et ses mots m’ont aidée, apaisée, aujourd’hui même qd il chante la peine ça me rend heureuse. Rien, aucun moment, ne remplace l’attente qui précède la 1ère écoute d’une chanson ou d’un album de Damien. Je me souviendrai tte ma vie de ma découverte de Debbie l’album, du Cavalier sans tête, Des printemps, Des fils d’Artaud et de 95% de Messina, ces larmes, ce coeur qui bat la chamade au rythme de ses mots, mélodies, de sa voix. Je peux être déçue de temps en temps par une chanson (Sexe, Bouteille à la mer, Elle aimait se faire liker) mais c’est si infime vu le répertoire immense de l’Artiste, j’ai grandi et je vieillis avec lui, sans me lasser, sans perdre la passion, l’impatience de l’écouter à nouveau. Je crois que tant que Damien continuera à être là, je serai là, sans ciller.
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Funambules d’horizon, main dans la main s’en vont