La gazette du galion

(aka "Trollages divers")

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Isa
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Re: La gazette du galion

Message par Isa » 28 mai 2020 22:11

__Marine__ a écrit :
28 mai 2020 13:15
Bienvenu chez les beaufs de bretagne :

https://www.20minutes.fr/societe/278785 ... or=RSS-176
J'aime bien l'Alsacien qui exagère à peine en parlant de racisme quoi. Après l'invention du racisme anti-blanc (qui n'existe pas, on le rappelle), celle du racisme anti-choucroute est pas mal je trouve...
(laissez-moi faire du cynisme c'est mon moyen de consolation)

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Re: La gazette du galion

Message par __Marine__ » 29 mai 2020 20:31

Haut les coeurs intermittents & cie <3

https://www.lemonde.fr/culture/article/ ... LpT9E1kcQs

(si quelqu'un peut avoir la version entière..)
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Et les démons d’antan, à la sueur de mes poings, je combattrai Comme un vieux chêne tient quand l’orage a tout naufragé

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Re: La gazette du galion

Message par caféine » 30 mai 2020 13:34

C'est pas un scoop, mais y'en a pour qui ce n'est vraiment pas la crise 👿

https://reporterre.net/En-pleine-crise- ... s-de-bonus
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Tard dans le noir ou presque noir, le noir estima qu'il était tard et cessa de jouer

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Re: La gazette du galion

Message par caféine » 30 mai 2020 13:44

__Marine__ a écrit :
29 mai 2020 20:31
Haut les coeurs intermittents & cie <3

https://www.lemonde.fr/culture/article/ ... LpT9E1kcQs

(si quelqu'un peut avoir la version entière..)
Je n'y arrive par aucun moyen....peut-être melie va-t'elle pouvoir le faire, elle a des dons pour ça ;)
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Re: La gazette du galion

Message par Mélie » 30 mai 2020 14:32

caféine a écrit :
30 mai 2020 13:44
__Marine__ a écrit :
29 mai 2020 20:31
Haut les coeurs intermittents & cie <3

https://www.lemonde.fr/culture/article/ ... LpT9E1kcQs

(si quelqu'un peut avoir la version entière..)
Je n'y arrive par aucun moyen....peut-être melie va-t'elle pouvoir le faire, elle a des dons pour ça ;)
Ah non désolée, je peux rien faire cette fois-ci !
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On ne nait pas femme mais on en meurt.

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Re: La gazette du galion

Message par __Marine__ » 30 mai 2020 18:27

Nan mais, y a personne qui veut faire un lâcher d'ours affamé à la maison blanche ?

https://www.lepoint.fr/monde/alaska-les ... or=CS3-190
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Re: La gazette du galion

Message par caféine » 30 mai 2020 22:30

__Marine__ a écrit :
30 mai 2020 18:27
Nan mais, y a personne qui veut faire un lâcher d'ours affamé à la maison blanche ?

https://www.lepoint.fr/monde/alaska-les ... or=CS3-190
C'est vraiment à vomir :o
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Estan
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Re: La gazette du galion

Message par Estan » 31 mai 2020 15:53

__Marine__ a écrit :
29 mai 2020 20:31
Haut les coeurs intermittents & cie <3

https://www.lemonde.fr/culture/article/ ... LpT9E1kcQs

(si quelqu'un peut avoir la version entière..)
Cogérant, depuis 1992, avec Hélène Rol et Dominique Revert, de la société Alias Production qui compte plus de trois cents artistes dans son catalogue, Jules Frutos, qui a organisé les premières tournées françaises de The Cure, représenté Eurythmics, The Clash, Lou Reed et Peter Gabriel, réagit aux règles sanitaires imposées aux salles de concert en raison de la pandémie de Covid-19.
Comment l’impact du Covid-19 se traduit-il sur votre société de production, Alias ?

Depuis mi-mars, nous avons annulé plus de trois cents concerts. Presque les deux tiers ont été reportés entre septembre et février 2021. Tous les grands concerts ont été déplacés en 2021. Les calendriers sanitaire et politique n’étant pas très ajustés, jusqu’à l’annulation des festivals, ç’a été excessivement chaotique.
Lire l’enquête : La réouverture complexe des salles de spectacle

J’ai appliqué immédiatement le dispositif du chômage partiel aux douze salariés d’Alias, en sachant que les perspectives de redémarrage n’interviendront pas avant 2021. Les salles de spectacle et de concert ont été les premières à être fermées et seront les dernières à rouvrir.
Quelles ont été les réactions de vos artistes internationaux [Agnes Obel, Damon Albarn, Foals, Muse, The Cure, Noel Gallagher…] et de leurs agents ?

Au début, c’était assez confus parce que le virus n’était pas actif de la même façon dans les pays anglo-saxons. Quand tous les festivals d’Europe ont été annulés, la majorité des artistes nous ont suivis dans les reports des concerts. Tous ont fait un effort.
Comment les artistes français de votre catalogue [Saez, Bénabar, Lou Doillon, Last Train…] vivent-ils cette période ?

Comme nous, avec la peur, pour eux et leurs proches. En plus, ils ont leur relation au public, la crainte de le perdre et le besoin de lui montrer qu’ils l’aiment. Cela a donné ce que les réseaux sociaux permettent, des aventures musicales live, les cours de cuisine de Mika, des rendez-vous hebdomadaires de lectures et de chansons avec Lou Doillon.
L’idée de renforcer les quotas d’œuvres francophones sur les antennes est évoquée pour aider le secteur. Qu’en pensez-vous ?

Comme dans le cinéma, j’aime bien la façon d’aider en finançant, mais pas en interdisant. Le public doit pouvoir écouter ce qu’il veut. Les quotas prennent une importance très relative avec le streaming.
Quelle est votre réaction après les annonces du premier ministre ?

C’est un message difficilement compréhensible. En dessous de 5 000 personnes, un concert sera peut-être possible, selon la salle et l’artiste, en appliquant les mesures barrières mais, économiquement, on ne peut pas fonctionner avec 30 % de jauge. Ce sont des effets d’annonces politiques impossibles à mettre en œuvre dans les salles.
Que vous inspirent les préconisations sanitaires du ministère de la culture ?

Le ministère de la culture, c’est notre ministère de tutelle qui, paradoxalement, nous a toujours ignorés. A la DGCA [direction générale de la création artistique], le monde subventionné du concert nous considère comme des marchands. Cette incompréhension n’a disparu qu’au moment des attentats au Bataclan, en 2015.
Lire le décryptage : Près de 300 salles de spectacle potentiellement concernées par les interdictions

Pour moi, un concert, c’est un moment attendu, partagé. Or, là, personne ne demande l’avis du public ni des artistes. Parce qu’on a reçu des directives politiques, toutes les formes de culture devraient reprendre en appliquant des mesures sanitaires. Je ne suis pas sûr que les artistes que je représente seront d’accord pour jouer face à un public masqué, devant des spectateurs situés à 1 mètre les uns des autres ou en quinconce sur 4 mètres carrés quand ils seront assis. Je n’ai pas fait ce métier pour ça. On est dans quelque chose d’antinomique. Comment vendre dans ces conditions un billet à 30 voire 70 euros ?

De plus, un concert privé dans une salle de mille places n’est rentable que si huit cents tickets sont vendus. Le système préconisé, avec des salles remplies à un tiers, c’est un gouffre. Pour le privé, ce n’est viable ni économiquement ni artistiquement. Seul le secteur public peut l’envisager puisqu’il est subventionné.
Qu’appréhendez-vous pour le secteur ?

Notre inquiétude, c’est qu’on rediscute tout, chômage partiel y compris. Les intermittents ont été très privilégiés, on y a fait très attention – cela a coûté la peau d’un ministre de la culture il y a quelques années [Jean-Jacques Aillagon, en 2004]. Ce qui m’ennuie, c’est l’arbre qui cache la forêt, qu’on dise qu’on a résolu le problème de la culture parce qu’on a été sympa avec les intermittents en les mettant à l’abri jusqu’en août 2021.

La perte de chiffre d’affaires du secteur, selon une étude EY pour le Prodiss [syndicat national du spectacle musical et de variété], dépasse 1,8 milliard. Entre 20 % et 30 % des sociétés affirment qu’elles ne pourront pas continuer après décembre sans aides réelles.
Quel est le financement nécessaire pour aider le secteur ? Les 50 millions d’euros apportés au Centre national de la musique [CNM] sont-ils suffisants ?

Ces 50 millions d’euros seront gérés par le CNM, c’est bien, mais ils ne seront pas à la disposition de la profession. La taxe fiscale qui finance le CNM, perçue sur les billets des concerts qui n’auront pas lieu cette année, s’élève entre 35 et 40 millions. Là, le différentiel sera donc de 10 à 15 millions alors que les pertes avoisinent 2 milliards. C’est une vaste rigolade.
Lire le focus : Un fonds d’urgence est créé pour soutenir le secteur de la musique

Le spectacle vivant et les festivals représentent 7 à 8 milliards d’euros de retombées en France. Peut-être qu’on serait mieux traités au ministère de l’économie, avec des interlocuteurs au regard plus clairvoyant sur nos métiers qu’au ministère de la culture… Nos entreprises ont certes la possibilité d’emprunter à la BPI sur cinq ans jusqu’à 25 % de leur chiffre d’affaires, garanti par l’Etat à 90 %. C’est difficile puisque nos entreprises n’offrent pas un modèle stable, elles n’ont pas d’actifs, affichent des marges faibles – de 2 % à 4 % –, peuvent connaître des années fastes et d’autres moins bonnes.
Pour Alias, comment allez-vous passer l’année ?

La perte sèche en 2020 sera de 2 millions d’euros, mais 2019 a été ­excellente, si bien que nous ­sommes assez sereins. Nous avons un an de visibilité. Mais, dans le secteur, il y aura des dégâts. ­Selon l’étude EY, 30 % à 40 % des petites et moyennes ­entreprises s’attendent à des dépôts de bilan.
Le Prodiss réussit-il à parler d’une même voix, malgré la grande diversité de ses membres ?

A ce stade, oui. Comme c’est souvent le cas quand la situation est dramatique, nous avons un terrain commun de lutte. Le Prodiss rassemble de gros groupes – Live Nation, Vivendi, Warner –, des petits et des moyens indépendants, comme Alias. Cette crise est si profonde que même les plus gros souffrent. Si Live Nation est allé chercher 500 millions de dollars, soit 5 % ou 6 % de son capital, dans un fonds saoudien, c’est qu’il est en péril.
Cette crise risque-t-elle d’amplifier malgré tout les rachats par les mastodontes [Live Nation, AEG ou Vivendi] ?

Peut-être sommes-nous trop nombreux, qu’il y aura un écrémage. J’ai envie de rester un artisan, même si les offres à l’échelle mondiale proposées par les grands groupes pour les artistes internationaux nous écartent de plus en plus du jeu. Avec la crise, cette pression risque de s’accentuer aussi sur les artistes français. Si le CNM avait les 720 millions du Centre national de la cinématographie, les indépendants n’auraient pas les mêmes inquiétudes. Nous devons nous battre pour que le CNM récupère de l’argent des fournisseurs de tuyaux comme YouTube. Ils exploitent des images de milliers de concerts, sans payer les producteurs qui n’ont pas les droits audiovisuels.
Si vous récupériez ces droits, feriez-vous de la captation de spectacles ?

Devenir producteurs audiovisuels ? Pourquoi pas… Mais les albums live sont en général ceux qui se vendent le moins, et les captations télé passent en dernière partie de soirée. La monétisation audiovisuelle du live n’a rien d’évident.
Le ministère de la culture vous a demandé de vous « réinventer ». Avez-vous des idées ?

Cela m’a interpellé. Réinventer, c’est donner une nouvelle dimension. Cela vaut d’abord pour le ministère.
Certains ont tenté des concerts en plein air auxquels on assiste depuis sa voiture. Vous ne vous reconvertirez pas dans le drive-in ?

C’est amusant une fois, ça génère de la communication. Mais c’est un gadget sans avenir. Même chose pour les concerts à la maison. Cela distrait le follower qui veut savoir à quoi ressemble la salle de bains de Jean-Louis Aubert. Mais tout ça n’est pas se réinventer, c’est une réponse à une situation dramatique. Cela ne correspond à aucun modèle économique.
Lire le récit : Le retour des drive-in, en attendant la réouverture des salles de cinéma
Alias coproduit des festivals d’été, comme Beauregard ou Musilac. Avez-vous analysé l’impact de cette « saison blanche » ?

Le terme serait plutôt « saison noire ». La Rue de Valois ne prenait aucune décision sur les annulations quand nous en avions besoin pour être en règle avec les assurances. Les artistes ont joué le jeu, mais un festival, c’est un chantier de plusieurs mois avec des équipes extérieures, des salaires, des frais. Pour Alias, les pertes liées aux festivals avoisineront un million d’euros. Et 2021 sera difficile économiquement pour nos partenaires commerciaux et les collectivités.
Quelles ont été les réactions du public ?

Rassurantes. Les gens vivent les festivals comme un vrai rendez-vous, une expérience de vie, au-delà de la programmation. Cette fidélité a créé une vraie solidarité. Nous n’avons pas fait face à une demande massive de remboursements, beaucoup ont gardé leur billet pour l’an prochain. Sans cela, la situation serait encore plus grave.
Où en sont, aujourd’hui, vos relations avec les assurances ?

D’une façon générale, les comportements des assureurs ont été inqualifiables. Des membres importants du Prodiss ont reçu des accusés-réceptions du type : « Ci-joint la prime de 100 000 euros que vous avez payée en 2019, considérez que vous n’êtes plus assurés. » Plusieurs feront des procès.

Autre problème du moment, les sociétés qui gèrent les billetteries, comme la Fnac ou Digitick et See Tickets [deux filiales de Vivendi], ont arrêté de rembourser les billets pour les concerts annulés entre le 15 mars et le 15 septembre. Ils ont aussi stoppé tous les paiements d’acomptes aux producteurs pour les concerts reportés en 2021, en considérant qu’ils sont désormais dépositaires de l’argent du client jusqu’à la date du concert. Nous venons de les mettre en demeure de rembourser les clients et de nous payer. Ne pas bénéficier de cette avance de trésorerie sur les billets vendus complique encore notre situation.
Des pertes abyssales dans la musique

Le Centre national de la musique a évalué entre 1,7 et 2 milliards d’euros (dont 1 milliard de pertes de billetterie) les conséquences du nouveau coronavirus sur le spectacle vivant. Le CNM a aidé, depuis le 21 mars, 397 structures pour près de 3,3 millions d’euros sur le fonds de secours mis en place, de 11,5 millions. De son côté, le Prodiss, qui, avec 400 adhérents, représente 80 % des salles, festivals et producteurs de spectacles en France, estime à 1,8 milliard les pertes des membres du syndicat en 2020, selon une étude EY publiée jeudi 28 mai. De plus, 51 % de ces entreprises estiment « faire face à un risque majeur, sans mesures d’aides financières, pour survivre ». Enfin, le Syndicat national de l’édition phonographique a indiqué, mercredi 27 mai, que « la musique enregistrée a d’ores et déjà perdu 50 millions d’euros (prix de gros et hors taxes) pendant le confinement et devrait voir son chiffre d’affaires chuter de plus d’un cinquième cette année ».

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Re: La gazette du galion

Message par __Marine__ » 31 mai 2020 18:14

Merciii <3

T'auras des caramels dans ton package concert en plus !!
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Re: La gazette du galion

Message par caféine » 01 juin 2020 19:37

__Marine__ a écrit :
31 mai 2020 18:14
Merciii <3

T'auras des caramels dans ton package concert en plus !!
Merci Estan, mais fais gaffe aux caramels de _Marine_ ils collent tellement aux dents que Saez en avait encore plein les dents au concert de Caen :D
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