blat a écrit : ↑23 déc. 2021 06:17
luc a écrit : ↑21 déc. 2021 16:00
Pour certains, l'essentiel c'est juste de pouvoir partager un moment ensemble, et tant pis s'il y a des restrictions.
Pour d'autres, ces restrictions en viennent à tellement gâcher le moment qu'ils ne voient plus l'intérêt de le partager.
J'ai bien compris l'idée oui.
Mais c'est là qu'est mon désaccord.
Je crois qu'il y a 2 groupes de personnes en ce moment :
- Celles qui aimeraient en finir avec la COVID.
- Celles qui veulent pas s'arrêter de vivre et préfèrent faire avec.
Personnellement, je suis du premier groupe. Seulement, je le fais pas par plaisir. Avant tout, je fais ce choix parce que, dans mes proches, il y a des personnes à risques.
Et c'est notre ligne de conduite depuis le début avec ma compagne. ça tient grosso modo en 2 points là aussi :
- Nous avons des personnes à risques dans notre entourage, donc on fera tout pour ne pas chopper la Covid et la leur transmettre.
- Impliquant donc que nous avons décidé que le coronavirus ne passerai pas par nous et que nous respecterions du mieux possible les gestes barrières.
Et c'est là que ça coince : Parce que si notre choix de faire des efforts pour nous débarrasser de la COVID n'a aucun impact sur les gens qui ont décidé de faire avec, l'inverse n'est clairement pas vrai.
Et là où ça me met vraiment en colère, c'est quand ceux là même que mes choix n'impactent pas viennent me faire la morale en me disant que je manque d'empathie vis à vis d'eux.
Et je vais reprendre un exemple perso pour illustrer le sujet.
Je me suis sévèrement pris le chou avec ma meilleure amie. Parce que, lorsque je lui ai proposé qu'on se voit en fin de seconde vague
oui, mais avec un masque, m'a retournée après coup qu'elle et ses filles s'étaient senties pestiférées à cause de nos masques.
Alors qu'en analysant le problème dans le sens inverse, de mon côté, c'était la première personne que je revoyait, avant même ma famille, avant même ma grands mère.
En fait, ce qu'il se passe, quand une personne qui préfère vivre avec, vient donner des leçons à une personne qui souhaites elle faire des efforts pour sortir de la crise, c'est qu'elle lui nie simplement son droit à vouloir protéger ses proches.
Et ça, c'est totalement inacceptable, d'autant plus qu'on est, je crois, très très loin de ne pas pouvoir
vivre
Encore un exemple qui fait que je crois qu'on est plutôt dans le vrai de notre côté.
Ma compagne et moi, on fait partie de 2 troupes de théâtre, évidemment, on a fait le choix de ne pas participer au dernier spectacle, même si on aurait beaucoup aimé. Et ben, ça n'a pas raté, les deux troupes on décidé qu'il fallait continuer à vivre, on tenue les répétitions pour faire un spectacle et dans les deux troupes, BIM une majorité de cas de COVID.
On peut difficilement faire plus éloquent je crois...
Je crois vraiment qu'il faut faire
tout ce qu'on peut pour essayer de s'en sortir, et si ce n'est pas pour soi, ce sont pour les plus faibles qui ne peuvent pas se protéger.
En bref, essayer de faire résonner ces paroles qui nous unissent :
Des yeux de ce peuple soudain uni par la fraternité
Qui fera du mot liberté un jour la solidarité
Et pour en revenir au sujet qui nous intéresse, parce que c'est de là que tout part... Il me semble assez évident que toutes les libertés que l'on prend actuellement et qui permettent au virus de circulé ne sont que des coups de freins au projet de Damien / SAEZ 2022.
On reste libres de nos choix... reste à savoir quelle est notre priorité.
P.S. : Et accessoirement, entre temps, ma grand-mère est décédée... (pas de la COVID)
Donc merci les gens qui ont préféré vivre avec, qui on fait que l'épidémie était haute, et qui ont impliqué que je préfère limiter mes contacts avec elle, pensant que j'aurai encore la chance de la revoir après l'épidémie.