Publications venant de CCC

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__Marine__
Brioche saezienne
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Publications venant de CCC

Message par __Marine__ » 29 avr. 2020 15:22

Hello, même si ici, nous sommes plutôt des oursons sages je me permets de vous coller le message de l'avocat de l'Ours. Vu que l'instit lui a donné un bon point pour autorisation de sorti du site CCC. (autrement dit, pastille verte).

Merci de prendre ceci en considération. J'ai déjà bien du mal à vivre avec 900 euros par mois, alors imaginez avec une facture de 300 000€ ;) (avec ça j'achète 1 maison pour moi + quelques bicoques pour loger tous les sdf de ma ville!) Je crois que mon assistant social m'enverrait au buché.
Chers abonnés de Culture Contre Culture,

Chers amateurs de l’œuvre de Damien Saez,

Chers tous,

Comme vous le savez, le monde de la musique tourne autour d’une économie circulaire dans laquelle les contenus mainstream sont favorisés au prix, bien souvent, d’une perte d’indépendance.

Que l’on soit ou non en phase avec ce modèle n’est pas l’objet de ce mémo.

Ce constat permet néanmoins d’expliquer les choix de Damien Saez qui a, de longue date, souhaité sortir de ce système afin de préserver sa liberté de création et continuer ainsi à ravir les amateurs de ses textes et musiques.

C’est ainsi pour permettre à tout un chacun de jouir de son œuvre, à haute ou à petite dose et, en tout état de cause, en toute liberté, que Damien Saez a choisi de regrouper ses créations dans un seul et même média : l’Application / le Site Culture Contre Culture.

Bien évidemment l’ensemble des contenus injectés dans ce média sont protégés par le droit d’auteur, seule source de rémunération de Damien Saez.

Qu’est ce que le droit d’auteur ? Il s’agit, pour le créateur, d’autoriser ou d’interdire la communication de ses œuvres aux tiers, qu’il s’agisse de son public, de maisons de disques ou encore de réseaux sociaux, ce que Damien Saez image parfaitement en proclamant que « n’est maître de son Art que celui qui le crée ».

En somme, seul le Créateur est à même de décider ce qui peut être communiqué au public et de circonscrire la fraction du public qui peut y accéder. Le statut d’amateur de l’œuvre de Damien Saez n’octroie aucune légitimité pour dépasser la volonté de l’auteur.

Nous espérions que la structure même de Culture Contre Culture était claire : les contenus communiqués depuis l’application ne nécessitant qu’une inscription peuvent bien sûr être repris et communiqués depuis d’autres médias que Culture Contre Culture, voire être échangés à titre privé. Cela ne découle pas du droit, mais d’une volonté de Damien Saez, d’un privilège accordé par l’auteur à son public.

A l’inverse, les contenus accessibles moyennant le paiement d’un abonnement ne peuvent, en toute logique, être consultés que par les amateurs de l’œuvre de Damien Saez titulaires d’un abonnement à Culture Contre Culture. En d’autres termes, ce qui se passe sur Culture Contre Culture (en abonnement payant) reste sur Culture Contre Culture.

La règle est donc simple et le reflet de la volonté de l’auteur qui, pour continuer à créer en toute liberté, se doit d’en conditionner l’accès. La liberté a un prix et est rarement synonyme de philanthropie.

Malheureusement, force est de constater que malgré sa simplicité, cette règle est bafouée.

C’est pourquoi, afin d’éviter toute ambiguïté et incompréhension, Culture Contre Culture a décidé de se doter d’une politique de communication simple et compréhensible par tous.

Dorénavant, les contenus publiés sur Culture Contre Culture seront assortis d’une pastille de couleur :

La pastille verte signifie : vous pouvez partager, échanger, republier en toute liberté ;
La pastille rouge signifie : accès réservé, profitez de ce privilège en tant qu’abonnés.

Bien évidemment, eu égard à la simplicité de ce système, toute entrave ne pourrait être perçue que comme un acte de pure mauvaise foi et qualifié d’acte de contrefaçon qui pour mémoire, en dehors de dommages et intérêts qu’un Tribunal pourrait accorder, peut être sanctionné de 3 ans d’emprisonnement et de 300.000 euros d’amende.

Ce rappel n’a aucunement vocation à faire trembler dans les chaumières mais juste à rappeler le prix de l’indépendance de Damien Saez lui permettant de créer en toute liberté et vous permettant de continuer de jouir de son Art.

Chers amateurs de l’œuvre de Damien Saez, nous sommes donc maintenant certains que vous comprenez les enjeux et les règles gouvernant le droit de la propriété intellectuelle. Ce n’est pas parce qu’un contenu se trouve sur une plateforme de partage (type Youtube ou Facebook) que sa publication ou son partage est licite et ne nuit pas aux intérêts de l’auteur.

Nous remercions également l’ensemble des modérateurs de groupes de fans pour le travail qu’ils réalisent et leur fidélité tout à long des ces 20 années de carrière. Nous les encourageons, en phase avec la fidélité qu’ils expriment à Damien Saez, à procéder d’ores et déjà au nettoyage de leurs groupes en application de la dichotomie exprimée en amont : partie gratuite : autorisation de publier / partie payante : interdiction de publier.
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Et les démons d’antan, à la sueur de mes poings, je combattrai Comme un vieux chêne tient quand l’orage a tout naufragé

Verrouillé